Petit tour dans la vallée sacrée / Small tour in the sacred vallee – 09.02
Chinchero

La citadelle inca de Chinchero a survécu à l’inquisition espagnole de 1570 malgré quelques altérations et beaucoup de dommages. Les espagnols ont détruit les lieux voués aux cultes incas afin de les remplacer par une église. Les terrasses, qui servaient à l’agriculture ont été ravagées, ainsi que beaucoup de maisons.
Aujourd’hui, la plupart des édifices ont été restaurés avec l’aide de manuscrits, représentations et estimations, mais l’église espagnole domine encore la ville.
Petits trucs à savoir:
– Dans la partie de la ville dédiée aux classes basses, les pierres constituant les maisons sont assemblées grossièrement. Alors que dans la partie dédiée aux cultes et à la noblesse, celles-ci sont parfaitement coupées (ex. pierre à 12 angles).
– À cette altitude (3760 m) peu de légumes poussent. La Yucca (une patate qui pousse dans les montagnes) était la production principale. Pour le reste, c’était un commerce avec les autres villages.
– Les productions étaient toujours plus importante que la consommation. Les restes étaient enterrés sous du Muña, conservés pendant plusieurs années et utilisées en cas de besoin.

The Inca citadel of Chinchero survived the Spanish Inquisition of 1570 despite some alterations and much damage. The Spaniards destroyed the places dedicated to Inca worship in order to replace them with a church. The terraces, which were used for agriculture, were ravaged, as well as many houses.
Today, most of the buildings have been restored with the help of manuscripts, representations and estimates, but the Spanish church still dominates the city.
Little things to know:
– In the part of the city dedicated to the lower classes, the stones constituting the houses are assembled roughly. While in the part dedicated to cults and nobility, these are perfectly cut (e.g. stone with 12 angles).
– At this altitude (3760 m) few vegetables grow. Yucca (a potato that grows in the mountains) was the main production. For the rest, it was a trade with the other villages.
– Production was always more important than consumption. The remains were buried under the Muña, kept for several years and used when needed.




Chinchero est aujourd’hui très connue pour son artisanat dans l’art de tisser la laine d’alpaca. Son marché de vêtements, tapisserie et accessoires est l’un des plus reconnus du Pérou.
La laine est lavée à l’aide d’une racine rapée en guise de détergeant, puis teintée avec différentes plantes pour différentes couleurs (bois de rose = rose, fleur de cactus = rouge, tiges = vert …), puis filée.
Depuis leur plus jeune âge, les filles de Chinchero apprennent à tisser la laine et à faire des chef-d’œuvre très colorés.
Chinchero is today very well known for its craftsmanship in the art of weaving alpaca wool. Its market of clothing, tapestry and accessories is one of the most recognized in Peru.
The wool is washed using a raped root as a detergent, then stained with different plants for different colors (rosewood = pink, cactus flower = red, stems = green …), then spun.
From an early age, the girls of Chinchero learned to weave wool and make very colorful masterpieces.








Moray

Moray est un lieu mystérieux dans la province de Maras. Les terrasses en forme de ronds de plus en plus grands font pensé à une cuve ou quelque chose de plus surréaliste. Il s’agit, en fait, d’une sorte de laboratoire d’agriculture inca.
Les terrasses de Moray ne servaient pas à nourrir la population , mais à habituer les plantes à pousser dans des conditions différentes. Que ce soit l’altitude, le vent ou l’exposition au soleil, toutes les plantations étaient exposées et mises à l’épreuve. Une grande avancée pour l’empire inca.

Moray is a mysterious place in the province of Maras. The terraces in the shape of larger and larger rounds make you think of a tank or something more surreal. It is, in fact, a kind of inca agricultural laboratory.
The terraces of Moray were not used to feed the population, but to accustom the plants to grow in different conditions. Whether it was altitude, wind or sun exposure, all plantations were exposed and put to the test. A great advance for the Inca Empire.
Maras

Les champs de sel de Maras sont utilisés depuis l’époque inca ! Aujourd’hui encore en activité, les champs appartiennent à 16 familles différentes.

The salt fields of Maras have been used since Inca times! Still in operation today, the fields belong to 16 different families.
Ollataytambo

Ce village inca n’était pas totalement achevé lors de l’inquisition espagnole ! En effet, on peut voir que le temple (ou la maison) du soleil n’était construite qu’à 25% lors de l’abandon de la ville. Ce pourcentage a été estimé à l’aide de la taille des pierres posées autour du temple. Celles-ci avaient été transportées de la montagne voisine à l’aide de tronçons de bois et de rampes immenses, puis calées afin d’être taillées et installées sur la structure. L’installation finale n’aura pourtant jamais eu lieu. Et la ville, bien que protégée par sa hauteur et ses réserves sera abandonnée lors de l’inquisition.
Aujourd’hui, des centaines de touristes gravissent les 250 marches qui bordent les terrasses agricoles et marchent sur les pas d’une civilisation incroyablement avancée en architecture.

This Inca village was not completely completed during the Spanish Inquisition! Indeed, we can see that the temple (or house) of the sun was only 25% built when the city was abandoned. This percentage was estimated using the size of the stones laid around the temple. These had been transported from the nearby mountain using huge sections of wood and ramps, then wedged to be carved and installed on the structure. However, the final installation never took place. And the city, although protected by its height and reserves will be abandoned during the Inquisition.
Today, hundreds of tourists climb the 250 steps that line the agricultural terraces and walk in the footsteps of an incredibly advanced civilization in architecture.






Petite info: Les incas enfonçaient des manches en bronze dans la roche, puis laissaient geler pendant la nuit pour, au petit matin, taper dessus et décrocher des blocs. Ils faisaient, ensuite, rouler les blocs sur des tronçons de bois sur des rampes immenses menant à l’endroit désiré. Ces rampes devaient être aussi plates que possible pour faciliter l’ascension, ce qui donnait des rampes d’une centaine de mètres de long.
Les pierres étaient taillées avec des ciseaux en bronze ou de pierres plus dures, puis polies à l’aide de ces mêmes pierres, d’eau et de sable. Ainsi. les incas ont pu couper les pierres avec une précision chirurgicale et construire des édifices sans l’aide de nos technologies modernes
Small info: The Incas would push bronze sleeves into the rock, then let it freeze during the night to, in the early morning, bang on it and unhook blocks. They then rolled the blocks on stretches of wood on huge ramps leading to the desired location. These ramps had to be as flat as possible to facilitate the ascent, which gave hundred meters long ramps .
The stones were cut with bronze scissors or harder stones, and then polished using these same stones, water and sand. Thus. the Incas were able to cut stones with surgical precision and build buildings without the help of our modern technologies
Pisac

Pisac était la dernière étape de notre petit périple. Un village bien particulier puisque la plus part des cabanes sont… des tombes ! Au temps du grand empire inca, les morts de la classe basse étaient attachés en position fœtale et mis dans de petites cabanes en haut d’une montage. Pourquoi la position fœtale ? Parce que c’est plus simple à transporter en haut de la montagne (et ca prend moins de place). Et pourquoi en haut de la montagne ? Parce que le vent ! Pour éviter les douces odeurs de la décomposition cadavériques, on mettait les corps dans des lieux très aérés !
Pour les personnes de la classe haute, c’est un autre histoire… Les corps étaient momifiés (comme en Égypte, mais avec d’autres herbes).
Les tombes de Pisac ont été profanées lors de l’inquisition. Les espagnoles saccageaient les tombes et jeter les corps pour trouver de l’or ou de l’argent, potentiellement enterrés avec les défunts. Petit problème (pour les espagnols) : L’or et l’argent n’avaient que très peu de valeur pour les incas. Les coquillage et les aliments avaient bien plus d’importants et servaient de monnaie et offrandes.

Pisac was the last stop on our little journey. A very special village since most of the huts are… graves! At the time of the great Inca Empire, the dead of the lower class were tied up in the fetal position and put in small huts at the top of a montage. Why the fetal position? Because it’s easier to carry up the mountain (and it takes up less space). And why at the top of the mountain? Because the wind! To avoid the sweet smells of cadaveric decomposition, we put the bodies in very airy places!
For people of the upper class, it’s a different story… The bodies were mummified (as in Egypt, but with other herbs).
The tombs of Pisac were desecrated during the Inquisition. The Spanish ransacked the graves and threw away the bodies to find gold or silver, potentially buried with the deceased. Small problem (for the Spaniards): Gold and silver had very little value for the Incas. Shellfish and food were much more important and served as currency and offerings.
Soupe crémeuse aux tomates avec toasties au fromage