Voyage Voyage (loin de Mandor ) / (Far from Mandor) -21.-30.03
Le 21.03, un grand jour ! / The 21.03, a big day !
Le 21.03, un grand jour !
En effet, depuis la sortie à Santa Teresa, je n’ai eu aucune journée de libre. Je les gardais pour ce moment … 9 jours complets de libres !!
Le plan était clair et simple : Avec Fanny, nous avions décidé de nous retrouver à Cusco, d’aller aux montagnes colorées et dans 2 parcs aux alentours de Cusco, puis de prendre un bus de nuit vers Arequipa, où nous resterions 3 jours avant que je ne parte seule à Yanque pour faire une randonnée à cheval de 2 jours, pour enfin retourner à Arequipa, puis Cusco et enfin, Mandor.
Je pars donc le 21 à 11h25 de Mandor en direction de la station Hidroelectrica à 7km, afin de prendre un collectivo de 6h vers Cusco. Après un trèèès long trajet sur une route digne des pires chemins caillouteux en Ardèche, j’arrive à 20h30 à la place des armes, près de l’hostel où Fanny m’attend.
Je n’ai pas fait long feu, ce soir, la journée ayant été particulièrement éprouvante et le départ du lendemain étant planifié à 4h30 du matin.
Indeed, since the outing to Santa Teresa, I have not had any free day. I kept them for this moment… 9 full days of free !!
The plan was clear and simple: With Fanny, we decided to meet in Cusco, go to the colorful mountains and 2 parks around Cusco, then take a night bus to Arequipa, where we would stay 3 days before I left alone in Yanque to do a 2-day horseback ride, to finally return to Arequipa, then Cusco and finally, Mandor.
So I leave on the 21st at 11:25 am from Mandor in the direction of the Hidroelectrica station at 7km, in order to take a 6h collectivo towards Cusco. After a veeeeery long journey on a road worthy of the worst stony paths in the Ardèche, I arrive at 20:30 at the Plaza de Armas, near the hostel where Fanny is waiting for me.
I did not last long tonight, the day having been particularly trying and the departure of the next day being scheduled at 4:30 in the morning.
Les montagnes colorées / Rainbow mountains – 22.03

Réveil à 4 h et départ en collectivo à 4h30. Après 2h de route, nous nous sommes arrêtés pour déjeuner dans un petit resto paumé.
Notre destination n’est pas les montagnes colorées les plus hautes et les plus connues, parce que celles-ci sont fermées en ce moment, mais une montagne plus petite et plus accessible.
Nous sommes arrivés vers 9h et avons commencer l’ascension en faisant des pauses régulièrement sur les paliers d’observation. Le soleil sortant de temps en temps pour éclairer le paysage multicolore à nos pieds. Après 1h30 de montée à 4900m de hauteur, nous avons pu profiter de la vue qui valait de loin les efforts et le manque d’oxygène !
Après 2 heures à marcher, prendre des photos et admirer le paysage, le guide nous donne le choix de continuer notre montée jusqu’à la forêt de roches ou de redescendre vers le mini-bus. Nous avons donc continué à monter vers le sommet de la montagne, en effet recouverte de rochers ! Au bord de l’asphyxie nous avons pu grimper en équilibre sur les énormes rochers et prendre la pose devant une étendue à 7 couleurs.
La descente s’est faite lentement et avec beaucoup de regards en arrière. Le retour s’est fait dans le silence et le repos les plus complets. Nous avons mangé le repas du midi à 15h, puis nous sommes retournés à Cusco vers 17h. Juste assez tôt pour aller faire 2-3 courses, dont des empanadas, avant de rentrer à l’hôtel et de profiter de la salade qu’a préparé Fanny. Ensuite, douche et dodo !

Wake up at 4 am and departure in collectivo at 4:30 am. After 2 hours of driving, we stopped for lunch in a small, lost restaurant.
Our destination is not the highest and best known colorful mountains, because these are closed at the moment, but a smaller and more accessible mountain.
We arrived around 9am and started the ascent by taking regular breaks on the observation levels. The sun comes out from time to time to illuminate the multicolored landscape at our feet. After 1h30 of climb to 4900m high, we were able to enjoy the view that was far worth the effort and the lack of oxygen!
After 2 hours of walking, taking pictures and admiring the scenery, the guide gives us the choice to continue our climb to the rock forest or back down to the mini-bus.So we continued to climb to the top of the mountain, indeed covered with rocks! At the edge of asphyxiation we were able to climb in balance on the huge rocks and pose in front of a 7-color expanse.
The descent was slow and with a lot of looks back. The return was made in the most complete silence and rest. We ate lunch at 3pm and then returned to Cusco around 5pm. Just early enough to go for 2-3 errands, including empanadas, before returning to the hotel and enjoying the salad that Fanny has prepared. Then shower and sleep!









Laguna Humantay – 23.03

Réveil à 4 :20 (ça s’améliore !) pour un départ à 4 :50, de nouveau à bord d’un collectivo ! Cette fois-ci direction l’ouest de Cusco vers le lac Humantay. C’est un lagon bleu, à côté de la montagne. On y vient à pied ou en collectivo. Bon nous avons clairement choisi le collectivo (faut pas déconner non plus !). Donc après 4 longues heures de route nous avons pu faire le choix : Monter au lagon à pied ou à cheval ?
J’ai précédemment parler de mon intention d’aller faire une randonnée de 2-3 jours dans le canyon de Colca, mais suite à certains problèmes de logistique, de temps et de finances, j’ai dû abandonner l’idée. Pour compenser un minimum (et pas du tout par manque de motivation) j’ai donc choisi de monter à cheval.
Après une bonne heure à être tirée par la bride comme une enfant (à quoi je m’attendais aussi ?!), le guide nous a fait mettre pied à terre et nous avons monter les derniers 50 m à pied, les chevaux ne pouvant pas aller plus loin. Et là. Quelle sensation incroyable en voyant le lagon turquoise entouré de montagnes vertes et blanche. La neige recouvre la plus haute montagne et les truites qui sautent dans l’eau. Un spectacle magnifique. Les contrastes étaient photoshopéens et, vu que nous sommes arrivées en premières, nous avons pu profiter de cette vue incroyable avant qu’une centaine de touristes assiègent le lieu. Nous sommes restées 1h30 à admirer l’endroit avant de devoir retourner au collectivo et à Cusco.
Nous sommes arrivées à l’hôtel vers 18h et avons eu le temps de nous poser un peu avant de repartir prendre un bus pour Arequipa à 20h. Nous avons posé nos fesses dans ce énième bus, cette fois-ci pour 10 heures. Mais attention ! Un bus de luxe ! S’il vous plait !

Wake up at 4:20 am (it’s getting better!) for a start at 4:50 am, again aboard a collectivo! This time head west of Cusco towards Lake Humantay. It is a blue lagoon, next to the mountain. We come on foot or in collectivo. Well we clearly chose the collectivo (don’t mess around either!). So after 4 long hours of driving we were able to make the choice: Climb to the lagoon on foot or on horseback?
I previously talked about my intention to go on a 2-3 day hike in the Colca Canyon, but due to some logistical, time and financial problems, I had to give up the idea.To compensate for a minimum (and not at all for lack of motivation), I chose to go up by horse.
After a good hour of being pulled by the bridle like a child (what did I expect too?!), the guide made us set foot on the ground and we climbed the last 50 m on foot, the horses could not go further. And there. What an amazing feeling to see the turquoise lagoon surrounded by green and white mountains. Snow covers the highest mountain and trout jumping into the water. A magnificent sight. The contrasts were Photoshopped and, since we arrived first, we were able to enjoy this incredible view before a hundred tourists besieged the place. We stayed 1h30 admiring the place before having to return to the collectivo and Cusco.
We arrived at the hotel around 6pm and had time to settle down a bit before leaving to take a bus to Arequipa at 8pm. We put our buttocks on this umpteenth bus, this time for 10 hours. But beware! A luxury bus! Please!





Arrivée à Arequipa / Arrival at Arequipa – 24.03

10h plus tard, nous arrivons à Arequipa. Le voyage fût quelque peu laborieux. Rester 10 h dans un petit endroit clos avec 30 personnes qui puent des pieds et transpirent en harmonie, ça donne un peu la gerbe. Enfin bon ! Cet enfer terminé juste avant que je n’offre le contenu de mon estomac sur un plateau-repas à Fanny, nous avons pris un taxi direction l’« Auberge espagnole ». Notre espagnol semble rouillé car le taxi s’arrête devant un opticien. Quelque peu décontenancées, nous aurions peut-être dû utiliser les lunettes du présentoir pour voir que l’auberge se trouvait dans l’arrière-boutique. Une auberge bien jolie en extérieur avec un gérant des plus désagréable et flippant. Quand nous avons enfin pu arriver à notre chambre, quelle déception ! Les draps troués, le plafond fissuré, la douche sale…. Rien à voir avec les photos de Booking. Crevée par le voyage, je suis allée me coucher après une bonne douche, pendant ce temps, Fanny est allée se poser dans un café pour travailler.
Ne pouvant pas dormir et voulant laisser à Fanny assez de temps pour bosser toute seule, je me suis baladée en ville et me suis posée dans un bon vieux Starbucks avec un café macchiato caramel et un bon bouquin. Je suis restée là 2 heures avant de partir à la recherche de Fanny : J’avais très faim. Je l’ai retrouvée dans un bar à jus de fruits un peu bizarre et nous avons décider d’un commun accord d’aller se faire un bon vieux Mcdo bien gras sur la place principale.
Nous sommes restées des heures à jouer au petit bac en observant les passants. Cette ville pourrait se trouver en Espagne vu le style d’architecture et les gens. Après avoir mis la pâté à Fanny, nous sommes retournées au Starbucks pour qu’elle puisse continuer à travailler, et moi à lire. Nous y sommes restées jusqu’à la tombée de la nuit, puis nous sommes sorties visiter le centre de nuit.
Une soirée importante, puisque qu’il y avait le match d’élimination pour les mondiales entre le Pérou et l’Uruguay. On s’est posées dans une brasserie qui proposait des bières au goût chocolat ou maracuja et des tequenos au fromage. Après la cuisante défaite du Pérou, nous sommes rentrées à l’hôtel et dodo.

10am later we arrive in Arequipa. The journey was somewhat laborious. Staying 10 hours in a small enclosed place with 30 people who stink of feet and sweat in harmony, it gives a little sheaf. Finally good! This hell ended just before I offered the contents of my stomach on a meal tray to Fanny, we took a taxi to the “Spanish Inn”. Our Spanish seems rusty as the taxi stops in front of an optician. Somewhat taken aback, we might have had to use the glasses on the display to see that the hostel was in the back room. A very pretty hostel outside with a manager of the most unpleasant and creepy. When we were finally able to get to our room, what a disappointment! The sheets with holes, the cracked ceiling, the dirty shower…. Nothing to do with Booking’s photos. Punctured by the trip, I went to bed after a good shower, meanwhile Fanny went to land in a café to work.
Not being able to sleep and wanting to give Fanny enough time to work on my own, I walked around town and landed in a good old Starbucks with a caramel macchiato coffee and a good book. I stayed there for 2 hours before going in search of Fanny: I was very hungry. I found her in a weird juice bar and we decided by mutual agreement to go make a good old fat Mcdo in the main square.
We stayed for hours playing the small bac while observing the passers-by. This city could be in Spain given the style of architecture and the people. After putting the pie on Fanny, we went back to Starbucks so she could continue working, and I could read. We stayed there until nightfall, then we went out to visit the center at night.
An important evening, since there was the elimination match for the worlds between Peru and Uruguay. We settled in a brewery that offered beers with a chocolate or maracuja taste and cheese tequenos. After the crushing defeat of Peru, we went back to the hotel and went to sleep.






Santa Catalina – 25.03

Grasse matinée interrompue à 7h par la musique du gérant de l’hôtel, qui n’a visiblement pas comprit que les gens venaient pour dormir. On est parties à la recherche d’un café à emporté et de sandwich pour déjeuner sur la place après être passées dans plusieurs boutiques. Après notre déjeuner, nous avons errer dans la ville, puis nous sommes dirigées vers le fameux couvent de Sainte Catherine, connu pour ses couleurs rouge et bleue. Le calme et l’énergie du lieu sont incroyable. Nous avons eu la chance d’arriver avant la marée de touristes quotidienne et avons donc pu prendre tout notre temps pour lire, visiter, prendre des photos pour le site de Fanny et pour notre propre plaisir aussi (on ne va pas se le cacher). Une visite de presque 4h incroyable. Le couvent est une mini ville dans la ville d’Arequipa et abrite encore 25 sœurs entre 17 et 97 ans, qui font, en dehors des prières et autres obligations religieuses, de la poterie, de la raffinerie d’huiles essentielles etc …
Vers 15h30, nous sortons enfin, affamées mais avec l’envie de re rentrer dans le couvent. Un guide français nous conseille un petit café/restaurant un peu en dehors de la place centrale : Le Kafi Wasi. J’ai mangé là-bas un des meilleurs cordon-bleu de ma vie (j’exagère à peine !). Et nous y sommes rester jusqu’au soir. Nous voulions aller dans un restaurant de sushis, car apparemment : au Pérou, les sushis en valent le coup. Ben pas dans ce resto là en tout cas ! Pas incroyable et plutôt cher, on est sorties après un petit round de petit-bac. On est rentrées à l’hôtel et le gérant nous a directement sauté dessus, nous demandant de lui payer la nuit suivante. N’ayant plus d’argent, on est ressorties à la recherche d’un ATM. Nous en avons trouvé 2 : Dans le premier, un homme à l’air et aux mimiques bizarres a refermé la porte derrière nous, nous disant de retirer, lui allait faire le guet. Autant dire qu’on est parties rapidement. Au deuxième, nous avons pu retirer et sur le chemin du retour nous sommes passées devant un magasin de vêtement assez sympa et surtout encore ouvert à 21h30. Ni une ni deux, on entre et commence notre shopping. Le magasin ferme à 22h et nous décidons de revenir le lendemain. Nous retournons donc à notre super hôtel, retrouver notre monsieur creepy et on termine la soirée devant un film.

Sleeping in at 7am interrupted by the music of the hotel manager, who obviously did not understand that people came to sleep. We went in search of a takeaway coffee and sandwich for lunch in the square after passing through several shops. After our lunch, we wandered around the city, then headed to the famous convent of St. Catherine, known for its red and blue colors. The calm and energy of the place is amazing. We were lucky enough to arrive before the daily tide of tourists and so were able to take all our time to read, visit, take pictures for Fanny’s site and for our own pleasure too (we will not hide it). An incredible 4-hour tour. The convent is a mini town in the city of Arequipa and still houses 25 sisters between 17 and 97 years old, who do, apart from prayers and other religious obligations, pottery, refinery of essential oils etc …
Around 3:30 pm, we finally leave, hungry but with the desire to return to the convent. A French guide recommends a small café/restaurant a little outside the central square: Le Kafi Wasi. I ate there one of the best cordon-bleu of my life (I’m hardly exaggerating!). And we stayed there until the evening. We wanted to go to a sushi restaurant, because apparently: in Peru, sushi is worth it. Well, not in this restaurant there in any case! Not incredible and rather expensive, we went out after a small round of small-bac. We went back to the hotel and the manager jumped on us directly, asking us to pay him the next night. Having no more money, we went out in search of an ATM. We found 2 of them:Dans le premier, un homme à l’air et aux mimiques bizarres a refermé la porte derrière nous, nous disant de retirer, lui allait faire le guet. Autant dire qu’on est parties rapidement. Au deuxième, nous avons pu retirer et sur le chemin du retour nous sommes passées devant un magasin de vêtement assez sympa et surtout encore ouvert à 21h30. Ni une ni deux, on entre et commence notre shopping. Le magasin ferme à 22h et nous décidons de revenir le lendemain. Nous retournons donc à notre super hôtel, retrouver notre monsieur creepy et on termine la soirée devant un film







26.03
Après un petit déj excellent, une journée bien tranquille s’annonce avec visite du marché d’Arequipa : des bâtiments et des couloirs de fringues, des fruits et légumes à ne plus en finir. Après avoir fait un peu de shopping, nous décidons de retourner dans notre café favori pour y rester pour le reste de l’après-midi. Le soir on se fait un petit festin sur le rooftop de l’hôtel (après une autre confrontation avec le gérant bizarre). Au menu : Vin, carottes, fromage, pain et danse ! Et un petit film pour finir la soirée.
After an excellent breakfast, a quiet day promises to be a visit to the Arequipa market: buildings and corridors of clothes, fruits and vegetables to never end. After doing some shopping, we decide to go back to our favorite café to stay there for the rest of the afternoon. In the evening we have a little feast on the rooftop of the hotel (after another confrontation with the weird manager). On the menu: Wine, carrots, cheese, bread and dance! And a little movie to end the evening. …


27.03
Réveil en musique une fois de plus ! C’est mon dernier jour à Arequipa, Fanny va rester un peu plus mais changer d’hôtel, nous nous rendons donc à son nouvel hôtel qui annonce avoir une baignoire. Sur le chemin, on prend un casse-croute. L’entrée de ce deuxième hôtel est …. Miteuse. La réception est sale, les portraits sont de travers. Une femme ayant l’air d’avoir fumé son dernier joint un quart d’heure plus tôt nous ouvre et nous demande si on peut attendre jusqu’à 14h30 pour entrer dans la chambre. On dépose donc nos affaires et on repart pour aller au marché central pour acheter quelques fruits. On décide de se poser dans un resto pour midi, puis de passer dans un bubble tea pour le dessert. De là direction l’hôtel vers 15h.
Enfin Fanny peut s’enregistrer, nous découvrons donc la fameuse chambre : Des murs craquelés oranges, un lit avec des cupidons et des cœurs sur la tête-de-lit, des luminaires entrain de tomber et pas d’eau froide… Ce qui ici est quand-même rare, c’est plus souvent : pas d’eau chaude ! Adieu bain tant souhaité ! On décide d’aller voir le capharnaüm qui sert de cuisine (ou de dépotoir, au choix) pour se faire un thé et j’en profite pour demander à la gérante de m’appeler un taxi pour aller à la station de bus le soir-même. J’avais quand-même de gros doutes sur le fait qu’elle ait capté ma demande, mais bon. Dans la cuisine un gars un peu strange commence à nous faire la causette. Aussi vite que possible, on s’excuse et on sort pour manger nos restes de pain et fromage sur la place en face de l’hôtel pour discuter un peu. Plus tard, nous rentrons et je redemande à la gérante si elle a bien appelé un taxi pour moi, elle m’assure que oui et se précipite sur son téléphone. 15 min plus tard, elle m’appelle, le taxi est arrivé. Un dernier aurevoir à Fanny et le m’en vais prendre le bus de retour pour Cusco. Dans le bus je suis à côté d’un français venu avec 3 potes, ce qui aura son importance plus tard.
Wake up to music once again! This is my last day in Arequipa, Fanny will stay a little more but change hotels, so we go to her new hotel which announces to have a bathtub. On the way, we take a snack. The entrance to this second hotel is…. Shabby. The reception is dirty, the portraits are crooked. A woman who looks like she smoked her last joint a quarter of an hour earlier opens us and asks us if we can wait until 2:30 pm to enter the room. So we drop off our belongings and go back to the central market to buy some fruit. We decide to sit in a restaurant for lunch, then switch to a bubble tea for dessert. From there direction the hotel around 3pm.
Finally Fanny can check in, so we discover the famous room: Orange cracked walls, a bed with cupids and hearts on the headboard, falling light fixtures and no cold water… What is still rare here is more often: no hot water! Goodbye bath so desired! We decide to go see the capernaum which serves as a kitchen (or dump, of your choice) to make a tea and I take the opportunity to ask the manager to call me a taxi to go to the bus station the same evening. I still had big doubts about the fact that she had captured my request, but hey. In the kitchen a strange guy starts chatting with us. As quickly as possible, we apologize and go out to eat our leftover bread and cheese in the square in front of the hotel to chat a little. Later, we come back and I ask the manager again if she called a taxi for me, she assures me that yes and rushes to her phone. 15 min later, she calls me, the taxi has arrived. One last goodbye to Fanny and the me will take the bus back to Cusco. On the bus I am next to a Frenchman who came with 3 friends, which will have its importance later.


28.03 – Une journée d’enfer ! / The hell of a day
Aaaah quel réveil ! À 6:00 après une nuit assez compliquée, puisque ballotée par le roulement du bus. Je regarde sur Maps.me, mais c’est très étrange, le GPS me dit que nous sommes encore à 2h de Cuzco alors que nous devions justement arriver à 6 :00 ! Quel étonnement quand j’ai remarqué que le bus ne roule même pas ! Je regarde par la fenêtre : une file de bus et voiture attendent devant nous ! Un bouchon à 6h du matin ? C’est étrange. Plus étrange encore : La foule de personnes qui marche de chaque côté du bus ! Voyant que je ne suis pas la seule décontenancée, je demande à mon voisin, le français, s’il connait la raison de notre arrêt, il me fait signe que non. J’entends ensuite une femme qui parle d’un « palo », je suis encore plus confuse, parce que la seule signification de « Palo » que je connais c’est « bâton » (je dis souvent aux chiens d’aller chercher le « bâton »). Mais je comprends peu à peu qu’il y a une autre signification : « grève » !
Après avoir demander plus d’infos aux passagers et au conducteur, qui n’a pas cru utile de nous prévenir, je suis quelque peu énervée : Le conducteur n’arrête pas de répéter que nous ne sommes qu’à une heure de Cusco, et donc on peut marcher. 1 heure ce n’est pas beaucoup…. Quand on conduit un bus. En revanche à pied… ça fait entre 5 et 7 heures ! On demande jusqu’à quelle heure est-ce que va durer la grève, pour savoir si on attend dans le bus pour repartir. « Peut-être ce midi, peut-être ce soir ». En gros, rien à foutre … Les Français décident de faire une sieste dans le bus avant de décider et avec une fille d’argentine, on décide de marcher jusqu’au village pour voir s’il y a des taxis/ collectivos ou autres. En arrivant à l’entrée dudit village, nous voyons enfin ce qui bloque la route : Un énorme tas de terre, troncs et débris ! On retourne au bus avec l’intension de prendre nos sacs et de se poser dans l’herbe pour prendre une décision. Les Français immergent et on décide de marcher jusqu’à Cuzco. Un problème se pose (et oui sinon ça ne serait pas marrant) : Qu’est-ce qu’on fait des sacs ? On a tous des énormes sacs (voire valise). Le conducteur nous dit que la zone n’est pas sûre, il y a beaucoup d’attaques sur les étrangers, il nous conseille donc de laisser nos sacs dans le bus et de les récupérer quand le bus arrivera à Cuzco. En revanche, il ne peut pas nous dire quand est-ce qu’il arrivera ! Pour moi, c’est déjà décidé ! J’ai un train à 3h du mat le lendemain, hors de question de risquer de ne pas avoir mon sac avec moi ! La troupe de français et le gars à la valise me rejoigne là-dessus. La fille d’argentine, elle, laisse son sac dans le bus. On commence donc à marcher, et, en s’approchant du barrage, on voit qu’il a été un petit peu ouvert, pour faire passer quelques voitures ! Un gars nous propose de nous emmener tous les 6 à Cuzco pour s/.100.00 (25€), ce que nous acceptons tous bien sûr !
Après une heure et quelque de route à passer devant des militaires armés en camions, moto, à pied ou à cheval, on arrive enfin à Cuzco vers 10h30 !!!!
Je me rends donc à mon hôtel (le Blacky Hostel, je recommande vraiment !) Je n’ai plus d’argent pour payer la nuit ! Et oui ! J’ai payé le « taxi » pour moi et la fille d’Argentine, qui n’avait pas de monnaie !
Donc je laisse mes affaires et je ressors, quelque peu énervée, je savais qu’il ne restait pas grand-chose sur mon compte, mais assez pour payer l’hôtel, c’était sûr. Je vais dans un premier ATM, les automates sont vides, un deuxième ça marche ! Jusqu’à ce que la machine bug et avale ma carte ! Un peu paniquée je demande aux employés, ce que je dois faire, si ça arrive souvent, etc… Elles me disent d’attendre un peu, normalement soit la carte ressort, soit je dois aller au siège de la banque pour demander de l’aide…
Pendant que j’attends, je commence à sérieusement paniquer ! J’écris à E. (qui est à Cuzco à ce moment-là) pour lui demander, s’il peut me dépanner au moins pour payer l’hôtel ! Et si possible aussi pour manger, puisqu’à ce moment de l’histoire, je n’ai pas manger depuis 17h la veille. Et là un vieux monsieur commence à me parler et à me demander de l’argent. Je commence à pleurer en lui criant presque que je n’ai absolument rien et qu’il me foute la paix. Il commence à rigoler et me propose de coucher avec lui pour de l’argent.
Bon je suis vraiment saoulée et après près de 5 mins à crier, il me fout enfin la paix ! Et ma carte ressort de l’automate avec un billet de s/.20.00 (5€), exactement ce qu’il me faut pour payer l’hôtel.
De l’autre côté, E. me répond : « Non. », en voulant être drôle. Je suis tellement énervée, je pense avoir utiliser tout mon vocabulaire d’Espagnol et quelques insultes en Quechua pour lui faire parvenir mon point de vue.
Je suis rentrée à l’hôtel, j’ai payé et je me suis directement mise au lit. Vers 16h, E. a répondu qu’il était chez un ami à lui, mais que je devais le retrouver 1 h plus tard devant mon hôtel, et il m’amènerait même un bout de gâteau ! Quel gentleman ! Bref j’ai pu acheter de quoi manger, et avoir quelques réserves, qui ne seront pas de trop (Vous allez voir ! Ce n’est pas finit !). J’ai réservé mon taxi pour 3h le lendemain et suis directement allée me coucher.
Aaaah what an awakening! At 6:00 after a rather complicated night, since tossed by the rolling of the bus. I look on Maps.me, but it’s very strange, the GPS tells me that we are still 2 hours from Cuzco when we were supposed to arrive at 6:00! What a surprise when I noticed that the bus doesn’t even run! I look out the window: a line of buses and cars are waiting in front of us! A cork at 6am? That’s weird. Even stranger: The crowd of people walking on either side of the bus! Seeing that I am not the only one taken aback, I ask my neighbor, the French, if he knows the reason for our stop, he signals me that no. Then I hear a woman talking about a “palo”, I’m even more confused, because the only meaning of “Palo” I know is “stick” (I often tell dogs to go get the “stick”). But I gradually understand that there is another meaning: “strike”!
After asking the passengers and the driver for more information, who did not think it useful to warn us, I am somewhat upset: The driver keeps repeating that we are only an hour from Cusco, and so we can walk. 1 hour is not much…. When driving a bus. On the other hand on foot… it’s between 5 and 7 hours! We ask until what time will the strike last, to know if we wait on the bus to leave. “Maybe this lunch, maybe tonight.” Basically, nothing to fuck … The French decide to take a nap on the bus before deciding and with a girl from Argentina, we decide to walk to the village to see if there are taxis/ collectivos or other. Arriving at the entrance of said village, we finally see what blocks the road: A huge pile of earth, trunks and debris!
We return to the bus with the intension to take our bags and land in the grass to make a decision. The French immersed themselves and we decided to walk to Cuzco. A problem arises (and yes otherwise it would not be funny): What do we do with the bags? We all have huge bags (or even suitcases). The driver tells us that the area is not safe, there are many attacks on foreigners, so he advises us to leave our bags on the bus and pick them up when the bus arrives in Cuzco. On the other hand, he can’t tell us when he will arrive! For me, it’s already decided! I have a train at 3am the next day, out of the question of risking not having my bag with me!
The French troupe and the guy with the suitcase join me on this. Argentina’s daughter leaves her bag on the bus. So we start walking, and, as we approach the dam, we see that it has been a little open, to pass a few cars! A guy offers to take us all 6 to Cuzco for s/.100.00 (25€), which we all accept of course!
After an hour and a few miles passing armed soldiers in trucks, motorcycles, on foot or on horseback, we finally arrive in Cuzco around 10:30 !!!!
So I go to my hotel (the Blacky Hostel, I really recommend!) I have no more money to pay for the night! And yes! I paid for the “taxi” for myself and the girl from Argentina, who had no change!
So I leave my things and I come out, somewhat upset, I knew there wasn’t much left in my account, but enough to pay for the hotel, that was for sure. I go to a first ATM, the automatons are empty, a second one works! Until the machine bug and swallow my card! A little panicked I ask the employees, what I have to do, if it happens often, etc … They tell me to wait a little, normally either the card comes out, or I have to go to the headquarters of the bank to ask for help…
While I’m waiting, I’m starting to seriously panic! I write to E. (who is in Cuzco at the time) to ask him, if he can help me at least to pay for the hotel! And if possible also to eat, since at this moment in history, I have not eaten since 5pm the day before. And there an old gentleman starts talking to me and asking me for money. I start crying, almost shouting at him that I have absolutely nothing and that he is giving me peace. He starts laughing and offers me to sleep with him for money.
Well I’m really drunk and after almost 5 mins screaming, he finally fucks me peace! And my card comes out of the ticket with a ticket of s/.20.00 (5€), exactly what I need to pay for the hotel.
On the other side, E. replies, “No,” wanting to be funny. I’m so upset, I think I used all my Spanish vocabulary and some insults in Quechua to get my point of view to him.
I went back to the hotel, paid and went straight to bed. Around 4 p.m., E. replied that he was at a friend’s house, but that I had to meet him 1 hour later in front of my hotel, and he would even bring me a piece of cake! What a gentleman! In short I was able to buy something to eat, and have some reserves, which will not be too much (You will see! It’s not over!). I booked my taxi for 3am the next day and went straight to bed.
29.03 – Et ça continue ! / And it goes on !
Réveil dur dur à 2h30, je prends mon fameux taxi pour aller à la gare de Inca Rail, d’où je suis censée prendre un colectivo, qui me mènera à Ollataytambo, où il y aura un train qui me conduira tout droit vers Aguas Calientes, d’où je n’aurai plus qu’à marcher 40 min pour arriver à Mandor et m’effondrer sur mon lit définitivement. Facile comme plan, non ?
Aaaah, mais le destin est cruel et en arrivant à Inca Rail, je retrouve un vieil ami : « Palo » ! Eh oui ! même à 3h du matin ! Le colectivo pour Ollanta est annulé ! (« Comment ca ? Vous n’avez pas reçu un mail ? » ). Après 30 min de discussions (Comment faire ? Est-ce qu’on va avoir le train ? Remboursement, etc… Bien sûr en devant out traduire pour un Allemand qui ne pige pas un mot d’espagnol, et également le seul à avoir reçu ce fameux mail, mais qui ne l’avait pas compris.), on nous a dit de prendre un autre colectivo (qu’il faut bien-sûr payer en plus, d’où le miracle de l’argent en plus d’hier), qui part de derrière le barrage ! Vamos ! On y va, on prend ce fameux colectivo en serrant les fesses pour arriver à l’heure pour le train (c’était vraiment chaud). On prend le train et, enfin, c’est la fin du voyage !
Je me suis couchée directement après avoir poser un pied dans ma chambre. Luna était là, les garçons étaient déjà repartis.
Hard awakening at 2:30 am, I take my famous taxi to go to the Inca Rail station, from where I am supposed to take a colectivo, which will take me to Ollataytambo, where there will be a train that will take me straight to Aguas Calientes, from where I will only have to walk 40 minutes to get to Mandor and collapse on my bed permanently. Easy as a plan, right?
Aaaah, but fate is cruel and when I arrive at Inca Rail, I find an old friend: “Palo”! Yes! even at 3am! The colectivo for Ollanta is cancelled! (“How so? Haven’t received an email? » ). After 30 minutes of discussions (How to do? Are we going to get the train? Refund, etc…
Of course having to translate for a German who does not draw a word of Spanish, and also the only one to have received this famous email, but who had not understood it.), we were told to take another colectivo (which of course must be paid in addition, hence the miracle of money in addition to yesterday), which starts from behind the dam! Vamos! We go, we take this famous colectivo by squeezing the buttocks to arrive on time for the train (it was really hot). We take the train and, finally, it’s the end of the trip!
I went to bed directly after putting one foot in my room. Luna was there, the boys had already left.
30.03
Retour à la normalité ! J’ai pris mon aprèm de libre pour retourner faire des courses à Aguas avec Luna. Resto, bar, marché et courses. On a cuisiné cordon-bleu – frites le soir. Rien d’incroyable, mais de cette sortie sont nés les Pancho Rangers, que vous verrez peut-être bientôt sur vos écrans !
Back to normality! I took my free afternoon to go back shopping in Aguas with Luna. Restaurant, bar, market and shopping. We cooked cordon-bleu – fries in the evening. Nothing unbelievable, but from this release were born the Pancho Rangers, which you may soon see on your screens!


